nov 22 2011

[Tutoriel] Une astuce pour la représentation de la mousse

Pour représenter de la mousse sur un bois vieillissant, on peut tout simplement essayer de là peindre. Mais en tirer un bon rendu n’est pas forcément évident, et c’est pourquoi je présente une technique alternative. Celle-ci ne nécessitera qu’un simple produit synthétique, et le résultat est déjà visible sur le spectre.

Pour illustrer mes propos, j’ai travaillé sur le manche en bois d’une lame Orque. La première étape consiste à sous-coucher l’ensemble en noir.

Je commence ensuite le travail de peinture en passant plusieurs couche légèrement diluées de Scorched Brown. Dans le but de faire ressortir un maximum la mousse, le bois restera relativement foncé.

Il conviens désormais de s’attaquer aux lumières en mélangeant ma teinte précédente à du Snakebite Leather. Je fais attention à diluer légèrement ma peinture pour garder les avantages de la sous-couche. En effet, ne souhaitant pas un rendu clair et vivace, je cherche à préserver une certaine obscurité. C’est exactement le même procédé qu’avec une sous-couche blanche, mans dans le cas contraire.

Pour rompre avec la monotonie de l’ensemble, je m’attaque aux nuances en usant de Dwarf Flesh, de Blood Red, de Dark angel Green et de Liche Purple appliqués en lavis. J’en profite également pour délimiter quelques ombres avec du Chaos Black et du Midnight Blue, toujours avec une peinture très diluée.

Par la suite, j’applique quelques lavis d’encre rouge que je peut aussi mélanger avec un vert foncé. L’encre donnera un côté « satiné » accentuant à la fois l’effet naturel et la texture.

Viens l’étape du collage. Ma mousse synthétique étant parfois un peu épaisse, je peut là découper en plusieurs petits morceaux avec mon scalpel. Je veille à ne pas appliquer la colle en mettant directement mon tube en contact avec la surface, il se pourrait en effet que le liquide sorte précipitamment et qu’il fasse des dégâts. Il me suffit donc de verser préalablement la colle quelque part, sur mon établi par exemple (loin des pinceaux en tout cas !), et de me munir d’une petite tige en fer pour récolter notre liquide et le déposer sans risque sur la partie de la figurine concernée. Il n’y a alors plus qu’à fixer notre mousse synthétique.

À ce stade, la mousse est beaucoup trop clair. Mais pas de panique, elle se prête très bien à la peinture et je n’ai plus qu’à y passer quelques lavis une fois la colle bien sèche. Plusieurs passages seront nécessaires, et il sera important de retirer de temps à autre la peinture en train de sécher, car le rendu risquerait d’être trop sombre au point d’être presque noir. Enfin, si le rendu satiné précédemment voulu ne ressort pas assez, je peut toujours repasser quelques lavis d’encre.

À noter que je peut travailler la finesse de l’ensemble en retirant les surplus avec une pince à épiler.

Et voilà le résultat final :

C’est une astuce toute bête également applicable aux socles et décors. On peut aussi peindre la mousse synthétique, mais l’opération demandera à ce moment là plus de temps, et on ne profiterait plus de la couleur originale du produit qui s’ombre d’une simplicité étonnante.


nov 16 2011

[Edito] De l’évolution du design des Orks

J’aime les orks, j’aime ces gros gaillards puants et malpolis. Qui n’a d’ailleurs jamais été pris d’affection pour ces écervelés armées jusqu’aux dents ? Personne, tu peut me croire. Plutôt que de parler de toutes les espèces existantes, restons sur la conception qu’en a le pilier Games Workshop. Je veut parler des peaux vertes de l’univers de Warhammer 40000, les durs à cuirs équipés de flings’ et de kikoups. Les premières figurines étaient de petits bonshommes pas très grands et pas très costauds, mais par la suite, nos monstres préférés ont radicalement changés de look et sont devenus de grosses bestioles plus grandes qu’un Space Marine.

Et pourquoi en parlerai-je, moi qui m’intéresse si peu au jeu ? Parce que je suis déçu  de la tournure que certains ont pris en terme d’esthétique. Quand j’ai  commencé, il y avait relativement peu de choix, mais les blisters nous garantissaient de très belles figurines sculptées de main de maître par Brian Nelson. Lorsqu’un nouveau codex a été réédité, les superbes Nobz en metal se sont vus remplacés par d’autres en plastiques. Le design s’est quelque peu modifié, notamment pour ce qui est de la représentation de la musculature et des visages. Alors qu’auparavant, nos figurines collaient terriblement bien aux illustrations de la marque, les nouveaux ont imposés des traits particulièrement prononcés et des visages moins expressifs.

Bref, j’ai regretté et regrette toujours les pièces qui m’avaient conduites à collectionner cette armée. Il en va de même pour les Gretchins, jumeaux des gobelins et chairs à canon sur les champs de bataille. Les anciennes versions, détaillées et mises en valeur par des poses dynamiques, ont disparues des rayons pour laisser place à de nouveaux monoblocs en plastiques. Attention, je ne dénigre pas toutes les nouveautés récemment sorties, le chariot de guerre est   d’ailleurs une pure merveille, mais je voulais d’une part, à travers cet exemple, te   faire réfléchir sur l’évolution du design de la gamme Games Workshop (qui n’est pas    forcément un mal), et d’autre part, inciter le nouveau joueur de cette armée à se tourner vers les anciennes références.

Pour avoir peins quelques uns  des nouveaux modèles, notamment ceux de Black Reach, j’ai senti que quelque chose avait changé. En posant mes lumières sur les visages, j’avais l’impression de peindre des arrêtes, et les bras étaient moins amusants à peindre, les biceps ressemblant plutôt à des petites boules… Les plis des vêtements sont également devenus plus grossiers.

Voilà de quoi faire une petite comparaison.

Si tu partages ou non ce ressentis, n’hésite pas à me le faire savoir en écrivant tes impressions par ici.


oct 9 2011

[Carte blanche] Tutoriel – Peinture

Me revoilà pour un tuto concernant l’armure de l’orc que vous avez pu voir dans ma présentation ! Il s’agit plus précisément de Grimgor de chez GW, version Finecast.

Après un assemblage assez difficile, je sous couche le tout en blanc, puis j’applique 3 couches diluées de Iron Pig (P3) pour avoir une couche de bas bien homogène.

Puis je commence à ombrer. Pour cela j’utilise des peintures à l’huile (Noir et Terre d’ombre brûlée de chez Rembrandt) que je dilue au White Spirit. Pour le premier ombrage, je commence par un jus 2/1 de Terre d’ombre brûlée et de noir passé sur la totalité de l’armure.

Puis je continue à ombrer en augmentant la proportion de noir, jusqu’au noir pur, toujours en diluant beaucoup au WS.

J’éclaircie légèrement au Mithril Silver GW. Pas la peine d’y passer trop de temps ni d’avoir un super fondu vu l’étape d’après…

Et on termine par le meilleur: le weathering ! On commence par prendre des pigments Terre de Sienne brûlée (Sennelier) avec une petite brosse plate, et on les dépose sur la figurine, en essayant de les emmener le plus possible là où la rouille s’accumule (autour des rivets, entre les plaques d’armure etc…). On brosse un coup avec une brosse propre pour enlever l’excédent, et un termine par un dernier jus de terre d’ombre brûlée et de pigments extrêmement dilué (toujours au WS). Cela permet de fixer les pigments mais aussi de les emmener dans les creux.

Et voilà ! Votre Grimgor est prêt à aller assaillir la citadelle naine la plus proche !

Léonard


juin 23 2011

[Peinture] Un Grot !

Il y a quelques semaines, alors que je devais me rendre à l’anniversaire d’un pote, je commençai la peinture d’une petite figurine en guise de cadeau. Dans le même esprit que le Squig, j’ai du travailler de façon très rapide et l’ensemble m’aura pris à peu près trois heures. J’ai peins dans des délais assez tendus mais le plaisir était là et l’exercice s’est avéré amusant, et puis une figurine est bien la meilleure chose que je pouvais offrir à un ami connaissant mon intérêt pour cette passion. Ce genre de projet permets par ailleurs d’apprendre à peindre plus vite et de se détendre entre deux pièces plus sérieuses.
Les photos ne sont pas de très bonne qualité, je les ai prises alors que la figurine venait d’être placée dans sa boîte de transport avant le départ, et oui ne n’étais pas vraiment en avance ;)

Édition : Games Workshop


mai 29 2011

[Peinture] Squig

Pour ceux qui ne connaissent pas, les squigs sont des animaux élevés par les peaux vertes. J’ai décidé d’en peindre un pour l’anniversaire d’un ami, l’ensemble m’aura pris à peu près deux heures, c’est très peu mais je n’avais vraiment pas le temps. Je me suis amusé à peindre la peau en rouge, ce n’est pas une couleur facile à travailler, au début je tirais vers le rose, puis vers le orange mais c’est en mélangeant ces deux teintes à un rouge très intense que j’ai obtenu quelque chose de correct. Le plus amusant fut de nuancer cette peau avec des bleus et des violets, et je conseil à tous les glacis de ice blue (j’ai enfin investit dans cette teinte) sur les lumières, le résultat est juste excellent. La figurine ayant la bouche grande ouverte, j’en ai profité pour continuer ma recherche d’une texture réaliste pour ce qui est des filets de bave. Pour la langue, j’ai passé plusieurs lavis d’encre rouge mélangée à du noir. Si la pièce était à refaire, j’accentuerai davantage les lumières pour souligner encore plus les volumes d’une sculpture finalement très sympathique.

Édition : Games Workshop