sept 22 2011

Musée de la miniature et du cinéma

Installé dans le vieux lyon depuis le 21 février 2005, le musée de la miniature et du cinéma est aujourd’hui un lieu prisé par les touristes, cinéphiles et miniaturistes. Accueillant des décors, des masques et des costumes ayant servis pendant de nombreux tournages, mais aussi des maquettes et des dioramas d’une finesse plus qu’impressionnante, il n’a aucun mal à séduire les figurinistes que nous sommes.

Si tu as envie de voir Guizmo, le blouson de Terminator, l’armure de Robocop et des miniatures dignes d’un best-of show à la World Expo, alors laisse moi t’entraîner dans ce musée passionnant.

À l’entrée, une zone libre expose quelques décors miniatures. En vitrine, il y a par ailleurs la maquette du bâtiment détruit par des extra terrestres dans le comique Independance Day. À peine rentré dans la salle, on est pris d’un sentiment d’évasion et on passe rapidement sous le charme de ce monde minuscule.

Pour continuer la visite, il faudra débourser 5.50 euros pour les étudiants, et 7.50 euros pour les adultes. Range ton porte monnaie, on veut essayer de contourner la caisse et s’infiltrer en douce.

Hop ! Nous y sommes. On va maintenant prendre ces escaliers et voir où ils nous mènent. On appréciera déjà la petite musique qui accompagnera les différentes salles du musée.

Qu’est-ce que c’est ?

Ici, nous nous trouvons nez à nez avec un décor taille réelle réalisé pour le film Le parfum. Dommage que je ne rappelai plus très bien du film. On marche encore avant d’atterrir devant un écriteau.

Aller, on est des fous, continuons notre route !

Nous sortons ensuite des catacombes et retrouvons un peu de lumière. On monte quelques escaliers et on est resservi par du gros décor taille 1.


Puis on tombe soudain devant une porte, alors poussons là.

Yes ! Une salle sur le cinéma ! Des tonnes de costumes et d’objets y sont exposés.

C’est un petit coin de paradis pour les cinéphiles, on retrouve les vieux classiques et on en apprends un peu plus sur les techniques de réalisation. On découvre par exemple comment certains effets ont été représentés, que ce soit la scène dans Kill Bill où une victime reçoit des haches en pleine tronche ou bien les armes en résine utilisées dans Transformers lors des prises de vue à distance et les scènes d’action (pour éviter tout risque de blessure). Les amateurs de FX seront eux aussi ravis, le musée regorge de sculptures ultra réalistes.

En continuant de suivre les indications, on arrive dans une autre salle dédiée au cinéma. Ici, il y a un peu de tout, cela va des maquettes aux pages de scénarios, en passant par des figurines taille 1. De nombreuses techniques de mise en scène (effets spéciaux, utilisation des fonds couleurs, des décors…) sont d’ailleurs présentées. À noter également qu’un écran plat accompagne cette pièce où on peut notamment y voir l’élaboration de la maquette utilisée pour représenter le fort dans Shutter Island.

L’étage plus haut donne accès aux salles où sont exposées les miniatures. Au sein de la première, il y a beaucoup d’objets, des fruits et des fauteuils minuscules par exemples. Y sont aussi présentés des minis tableaux, quelques navires microscopiques mais aussi quelques scènes.

Le gros coup de cœur du musée, ces deux décors :

Une grande pièce accueille ensuite uniquement des dioramas miniatures. Autant le dire tout de suite, c’est une source d’inspiration énorme ! Tu as sans doute déjà pu le remarquer, mais quand on les découvre sur les photos, on croirait des décors vraiment réelles. Les sujets sont vraiment variés, et vont de la société de consommation aux théâtres abandonnés en passant même par une piscine.

La visite prends fin lorsque l’on arrive devant l’atelier. On peut parfois y voir des personnes travailler ainsi que les nouvelles pièces qui feront partit du musée les années suivantes (grand nombre des décors de l’exposition cinéma change tous les trois ans).

En sortant du musée, on a du mal à se détacher des deux mondes traversés, celui du cinéma et celui de la miniature. Si un jour tu as l’occasion de passer quelques jours sur Lyon, alors je t’incite à y faire un tour, c’est tellement enrichissant !

Je te laisse avec quelques photos de la ville la nuit.


sept 20 2011

[Peinture-WIP] Spectre # 01

Hello ! Voilà le début de peinture du spectre GW, sur lequel j’avais flashé il y a quelques semaines. Pour l’instant, je me suis concentré sur les drapés, le but étant de traiter un noir sombre et pris de diverses teintes. Voulant par la suite mettre l’accent sur le visage et la faux, je n’ai pas trop accentué les lumières, peut-être y reviendrais-je plus tard.


sept 18 2011

Revue des News # 20

Peu de sorties cette semaine.

Du côté de Smog, désormais reconnu pour ses figurines Steampunk de haute qualité, débarque Lily Watson.

Un sujet dont je ne suis pas particulièrement fan, mais où nous devons féliciter l’élégance de l’ensemble.

Friendship Models sort un matelot.

Rien de très percutant ici, on distingue très mal le visage et aucun point particulier de la figurine ne semble être mis en avant. Et pas de peinture studio….

Passons ensuite aux nouveautés de Figur’in TV.

Un lutin.

Rien de très percutant là aussi. La peinture ne mets pas en valeur un visage dont l’expression semble pourtant intéressante.

Un pirate.

Sympathique ce nabot. J’aime beaucoup son allure ! Il a vraiment une tête d’idiot.

Ammon Miniatures est également à la une.

Un concept pour le moins original. C’est toujours plaisant de voir une gamme faire des figurines humoristiques.

Un ange un peu spécial.

J’aime beaucoup ! On appréciera la peinture et ses différentes nuances qui permettent de bien lire la sculpture.

Enfin, Games Workshop annonce un nouveau jeu pour Warhammer. Le thème sera les navires !

Il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine, et aucun coup de cœur. Reste tout de même quelques pièces qui ont attiré l’attention, notamment les news Ammon.


sept 18 2011

[Septembre] Best of | 03

Le rythme de ces dernières semaines n’est pas perdu et les internautes enrichissent encore la toile de nos jolis bonshommes.


sept 16 2011

La caisse à outils du figuriniste



On m’a récemment conseillé d’écrire un article sur le matériel que j’utilise pour réaliser nos petites figurines. Je vais donc passer en revue tout ce qui traîne a proximité de l’atelier et décrire brièvement ces outils.

Commençons par les pinceaux et les peintures, spécimens sans lesquels nos bonshommes n’auraient encore jamais eu de couleurs. Comme bon nombre de figurinistes, je privilégier les pinceaux en poil de martre. Actuellement, j’en ai cinq ou six, mais je ne te cache pas qu’au moins la moitié sont tellement usés qu’ils ne conviennent plus qu’aux brossages à sec. ..

Pour les aplats, les lavis, les glacis, j’utilise un pinceau avec un gros réservoir. Il me permets de recouvrir rapidement les surfaces et de garder ma peinture suffisamment longtemps sans avoir à revenir en reprendre sur ma palette toutes les trente secondes. C’est clairement le meilleur pinceau que j’ai à ce jour utilisé, mais il faudra au moins compter dans les 10-15 euros pour s’en procurer un. L’investissement est vite rentabilisé et les premières heures passées avec sont un vrai moment de plaisir. Le mien a connu un petit accident : sa pointe a rencontrée la colle à rustine que j’utilise pour faire les filets de bave et il a fallu de longs moments avant de pouvoir là remettre en place. La méthode employée pour défaire les poils du pinceau a consisté en de nombreux passages sous l’eau chaude, et devrait bientôt voir le jour sous forme de tutoriel sur le blog.

Un autre, toujours en poil de martre, possède une pointe assez allongée et son réservoir beaucoup moins épais permets de travailler les lumières et certains détails.

La suivant est ce que l’on appelle souvent un pinceau détail fin. Il est idéal pour travailler les petites surfaces (gemmes, pendentifs…) et mettre en valeur les arrêtes. Il faut cependant faire attention à ne pas trop encombrer sa pointe de peinture car il perdra alors toute sa dextérité et deviendra un outil plus encombrant qu’autre chose. De la même façon, pour ne pas l’user trop vite, il est primordial de ne pas peindre uniquement avec sa pointe, ce qui là courberait et compliquerait le travail de peinture à effectuer.

Enfin, quelques uns, qu’ils soient complètement abîmés ou qu’ils aient été retrouvés avec le vieux matos d’art plastique du collège, me sont utile pour les brossages à sec et plus généralement la mise en couleur des socles. Quand il ne leur manque pas la moitié des poils, c’est qu’ils sont carrément collés entre eux, mais ces reliques ont toujours le mérite de dépanner quand il le faut.

Quand je peignai des décors pour les tables de jeux, j’avais recours à quelques poids lourds. Peut-être me serviront-ils lorsque je m’attaquerai à un projet de plus grande ampleur, comme un diorama par exemple.

J’aborderai rapidement les peintures. Utilisant de l’acrylique, je suis gourmand de la Games Workshop (une review est d’ailleurs à lire ici) même si je trouve mon compte dans certaines P3 et Prince August. Ce n’est en fait qu’une question d’habitude et il est fort probable que toutes les marques se valent (j’en ai pas suffisamment essayé pour appuyer des arguments précis).

Un article sur le matériel serait incomplet sans la présence de nos chères pinces. Personnellement, j’en préconise deux : La pince coupante et la pince plate. La première est carrément indispensable à tous les figurinistes, c’est grâce à elle qu’on enlève les figurines des grappes plastiques, qu’on casse l’ardoise si souvent utilisée sur les socles, qu’on convertit à foison….

On a recours à la seconde lorsqu’il convient de plier / courber des éléments, mais aussi pendant la sculpture quand on confectionne une armature.

Le scalpel tiens quand à lui une place non négligeable dans notre caisse à outils. À la préparation d’une figurine, il est indispensable pour retirer les lignes de moulage et les « carottes ». C’est également l’instrument qui nous permets de couper nos pâtes à sculpture.

Malgré leur utilité lors de la construction de socles et de décors, les limes ont tendance à abîmer légèrement les figurines à l’étape de la préparation. C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser du papier de verre, les modèles très fins sont parfaits pour nos p’tits bonshommes.

Du côté du support, on a tous commencés avec le vieux papier journal pour protéger le coin de la table de cuisine. Libre à chacun de confectionner son propre atelier, quelques planches en bois permettent par exemple de se garantir un petit confort.

J’encourage l’utilisation d’une palette humide. Elle permets de préserver se peinture bien plus longtemps et, même si la dilution est un plus difficile à contrôler, on est sûr de ne pas mélanger ses couleurs à d’autres saletés qui pourraient nous faire rater un dégradé.

Au niveau des colles, j’utilise de la super glue pour presque toutes les tâches (montage du plastique, construction de socles…). Pour les gestes demandant de la précision, j’évite de mettre le tube directement en contact de la surface et je préfère en déposer sur une tige en fer qui me servira à déposer le liquide de manière très délicate. Rien ne sert de prendre celle qui coûte la plus cher, les plus simples feront parfaitement l’affaire. À noter d’ailleurs qu’elles se divisent en deux catégories, les « liquides » et les « gels ». Les premières ont l’inconvénient de couler rapidement et s’avèrent parfois imprécises, alors que les secondes sont parfois trop épaisses mais ont l’avantage de rendre le geste plus souple. Personnellement, j’ai souvent recours aux « liquides » pour le travail des socles et aux « gels » pour les assemblages et conversions de figurines.

Terminons sur la classique perceuse à main. C’est grâce à elle que l’on peut contre-percer ses figurines et faire des trous pour simuler les canons des armes à feu. J’ai celle de GW mais je la déconseille car elle à tendance à se dévisser pendant la manipulation. Pour ce qui est des forêts, il est préférable d’en avoir une bonne quantité et de diamètres différents, mais ils coûtent relativement chers. Un pochette de 15 reviens à 15 euros ! Prends en soi, c’est vraiment très fragile.

Cette review est désormais terminée, j’espère qu’elle sera utile à quelques débutants et autres passionnés. Présenter ses outils et sa manière de procéder avec est une chose souvent enrichissante, alors j’incite les bloggeurs à en parler à leur tour :)