Un monde de p'tits bonshommes

Après le classement des meilleurs sorties de l’année, il fallait bien en faire un sur les pires figurines. Et je suis gentil, j’en ai sélectionné seulement cinq ! C’est peut-être déjà trop…

* Squigs Broyeurs de Games Workshop.

De sacrées horreurs. Appréciant pourtant ces animaux de compagnie, j’ai été déçu en découvrant 2 grosses tomates déformées. Elles nous font une grimace c’est ça ?

* Reaper de Black Ork Games.

Au premier coup d’œil, croyais que c’était un p’tit garçon déguisé à l’occasion d’Halloween pour faire peur aux gens avec une faux en plastique achetée à la foire fouille. Mais non, c’est la grande faucheuse.

* Lord of The Jungle de North Star.

Youpi la famille Tarzan ! Ils n’ont pas l’air méchant, mais fais quand même attention, le mâle s’est bodybuildé les cuisses pour donner des coups de pieds circulaires dévastateurs.

* Molch Vornid War de Khurasan Miniatures.

Hum…, c’est magnifique.

* Nain du Chaos de Impact.

Ce nain nous cache quelque chose. Non il n’est pas un joueur de Blood Bowl comme il prétend l’être, mais plutôt un pilote de Hot Weels !

L’année se terminant, il était temps de commencer les bilans. On commence aujourd’hui avec les 15 meilleurs sorties des marques, un classement difficile et assez peu significatif, mais des plus passionnants à réaliser. J’invite les collègues à jouer le jeu !

• Celui de Pierre est désormais en ligne.

15
One Shot de Soda Pop.
Sculpture : Michael Bigaud

La nouveauté de l’année chez Soda Pop. Le contraste entre la minette et le gabarit de la machine relève de la poésie.

14
Seigneur de Nurgle de Games Workshop.
Sculpture : Brian Nelson

Déjà une une pièce de référence chez les peintres d’exposition, le nouveau seigneur de Nurgle s’est popularisé sur le web et risque bientôt d’envahir les tables de concours.  

13
Lord Holmes de Smog 1888.
Sculpture : Rémy Tremblay

Ce Sherlock Holmes armé jusqu’aux dents est l’une des premières pièces sorties par Smog en 2011. À défaut d’avoir fait parler de lui, il reste l’un des plus beaux modèles de l’année.

12
Floyd de Miniature Factory.
Sculpture : J-A Gillois

Avec son visage atrophié et l’ultra réalisme de son corps, ce Floyd en 30mm fout la chair de poule.

11
Wraith Engine de Privateer Press.
Sculpture : Inconnu

Excellente pièce que cette machine de guerre qui n’est pas sans rappeler les pieuvres mécaniques de Matrix.

10
Steampunk Tinker Belle de Guild of Harmony.
Sculpture : Sébastien Archer

La petite dernière de Guild of Harmony propose une estéthique Steampunk originale.

9
Zombie Girl de Knight Models.
Sculpture : Inconnu

Sortie à l’occasion d’Halloween et inaugurant une série « Terror », cette Zombie Girl s’est vite démarquée dans le catalogue des sorties. L’ambiance y est très forte.

8
Nagausith de Banelegions.
Sculpture : Michael Bigaud

C’est avec cette elfe noire qu’une des marques les plus productives de l’année a prouvé qu’elle était capable de mettre la barre très haute.

7
Terreurgheist de Games Workshop.
Sculpture : Inconnu

Le Leader mondial de la figurine a récemment sortit de gros kits plastiques, dont cette impressionnante chauve-souris géante.

6
Ghost Rider de Knight Models.
Sculpture : Paul Dehelanu

Knight Models ne fait jamais les choses à moitié, la preuve encore avec ce Ghost Rider qui ne laisse pas indifférent. La claque de Novembre.

5
Zeus Periphas Te de Alexandro Models.
Sculpture : Pedro Hernández

Wahou ! Voilà comment tout le monde a réagis à la découverte de Zeus en figurine. Les mots me manquent aussi.

4
Flower Knight de Kingdom Death.
Sculpture : Thomas David

Sorti tardivement en cette fin d’année, le Flower Knight est déjà en phase de devenir culte. La figurine porte en elle même le beau.

3
Tales of the North de Castle Miniatures.
Sculpture : Yuri Serebryakov

Ce guerrier barbare ouvre à juste titre le podium. Avec sa carrure de géant, il n’a aucun mal à imposer au premier regard le respect.

2
Mayan Warrior de Alexandro Models.
Sculpture : Allan Carrasco

Alexandro Models réapparaît dignement dans le classement avec ce guerrier Maya. C’est tellement réaliste que l’on se croirait même plus devant une figurine….

1
Brithish LRDG 1942 – North Africa de Young Miniatures.
Sculpture : Young B Song

Laisse toi séduire par la portée émotionnelle de ce buste. L’énorme coup de cœur de l’année !

Noël étant dans 10 jours, il était temps de faire un petit guide d’achat !
Cliques sur les images pour accéder aux prix et aux informations pratiques.

Un pack de Knight Models avec des Stormtroopers.

Toujours chez le même fabricant, un Chewbacca en 70mm.

Un nécron plutôt cool de chez Games Workshop. Un risque par contre : c’est du Finecast…

Une escouade avec de bonnes idées.

Un décor médiéval pour Warhammer.

Et du côté du matériel, un set de pinceaux Eavy Metal.

La dernière du Studio McVey vaut également le détour.

Et pour ceux qui auraient gagné au loto, deux superbes dragons.

Enfin, un livre ou un dvd peut toujours faire plaisir.

(non non il ne faut pas se fier aux apparences, les deux derniers ne sont pas des pornos.)

Le 19 et 20 novembre, dans les Hauts de Seine de Paris, des figurinistes venus de toute la France ont participé au célèbre concours de Sèvres. Qualifiée de « mémoire de la figurine », l’exposition fut à nouveau une terre d’accueil pour les passionnés d’histoire, mais aussi pour les adeptes des univers fantastiques qui, certes moins nombreux, nous ont tout de même gratifiés d’un beau spectacle. Compte rendu.

Sèvres est l’un des touts premiers clubs de figurines de France, et son concours dispose d’une bonne notoriété. Les bénévoles s’occupant des inscriptions se sont montrés très sympathiques et l’ambiance était « bon enfant ». Les tables accueillant les pièce en compétition, situées au centre de la pièce principale, étaient entourées d’une bonne dizaine de stands. De JMD Miniatures à Smart Max, en passant par l’ébénuisier Jean Jacques Gagneux et la remarquable gamme d’Alexandro Models, il y avait de quoi remplir le sac à dos de figurines.

Niveau concours, beaucoup plus de pièces en historique qu’en fantastique, mais les peintres de p’tits monstres et de soldats futuristes se sont bien défendus et représentèrent dignement leur imagination. Dans les deux cas, on pouvait remarquer beaucoup plus de créativité dans les catégories confirmés que masters. En historique par exemple, la table des masters grouillait de pièces napoléoniennes alors qu’en confirmé, il y avait plus de diversité, que ce soit dans les sujets abordés ou le traitement des socles et des décors. On notera également les nombreux plats d’étain et la diversité de leurs thèmes, des femmes dénudés aux scènes de combat de différentes époques. Enfin, quelques dioramas en boîte enrichissaient le concours, et même si leur approche de la peinture restait très simple, certains présentaient un travail de perspective assez bluffant. Au final, Sèvres reste une exposition de référence dans un cadre très agréable. Le bâtiment du Sel est un espace où il fait bon de se promener, et il n’y a pas besoin de jouer des coudes pour apprécier les figurines à leur juste valeur.

Quelques photos des pièces en concours :

Et pour les exposants :

La saison des Games Day étant terminée,c’est le moment de faire un petit récapitulatif des Slayer Sword remportées tout au long de l’année.

C’est la France qui a ouvert le bal avec une bande de Skavens pillant un village.

Signé Rémy Tremblay, ce diorama restera longtemps une référence de par ses nombreux détails, son ambiance, ses couleurs et son histoire. Difficile de ne pas rentrer dans l’univers médiéval et barbare ici même retranscrit, bref, la pièce par excellence. Photos ici et là.

Ensuite eu lieu l’édition espagnole, couronnant un duel entre un géant et un gryphon.

Une idée tout simplement excellente, suivie d’une véritable maîtrise technique. Les teintes du Gryphon sont cependant un peu pâles (aéro ?) et une peinture plus agressive aurait renforcée l’idée de conflit entre les deux personnages. Ruben Martinez, qui avait déjà remporté l’épée l’année dernière, effectue le doublé.

Chez les Allemands, c’est aussi une pièce pleine d’originalité qui est primée.

Ce diorama a fait parler de lui sur la toile, et on comprends vite pourquoi quand on s’intéresse de près à sa réalisation. L’auteur, Matt Cexwish, en parle d’ailleurs par ici. Une idée de génie.

Sur le sol américain, à Chicago, c’est Vincent Hudon qui reçoit l’ultime récompense.

Peut-être ma pièce préférée parmi toutes ces Slayer Swords. C’est exactement comme ça que je vois les orks de Warhammer 40000, les petites touches d’humour sont très biens vues et le conversion lourde est irréprochable. Un tour de force de la pat du peintre qui remporte sa troisième épée.

En Angleterre, le grand gagnant est l’Italien Angelo Di Chello.

Cette pièce a fait polémique sur Internet, et est citée comme non méritante. Les photos officielles ne valent rien, mais quelques une (dans ce reportage notamment) ont permises de se rendre mieux compte de la finesse et de la qualité de la peinture. Personnellement, j’aime beaucoup, et au point de vouloir en faire un jour ma propre version.

En Australie, Kyle Morgan frappe fort avec une conversion de haut niveau.

L’ambiance particulièrement froide qui ressort de cet ork est envoûtante, et la pièce est d’autant plus admirable qu’elle est basée sur une figurine de Black Reach dont la sculpture est à l’origine très moyenne. Chapeau.

Enfin, c’est en Italie qu’a eu lieu la dernière édition.

Matteo Murelli réalise ici une pièce très dark. L’ambiance poisseuse jouit d’une excellente pose de lumières, et l’emploi de la figurine du seigneur de Nurgle s’avère très judicieux. On reconnaît sans problème le style Italien, des Freehands et des teintes relativement sombres.

Voilà pour cette année. Les styles sont très différents selon les pays, et le Golden Demon nous a offert encore une fois un très beau spectacle. Et toi, c’est laquelle ta pièce préférée parmi toutes celles-ci ?